DYNAMIQUE DU MOUVEMENT D’UN MOMENT DE SOLITUDE
Performance dramatique musicalisée
Que de Passage est une recherche artistique qui s’est développée suite à l’expérience d’une période de voyage: les grandes villes, la solitude, le non langage, étranger.
Une oeuvre en évolution qui se décline en plusieurs temps et mouvements, comme autant de tableaux vivants.
Cette oeuvre se raconte comme des rêves successifs. Des images qui se croisent, un récit fragmenté. Une musique rapace, rapeuse, répertoriée, répétitive, récurrente. Comment saisir ce qui, dans une seconde, peut-être la pensée de l’homme confondu et angoissé par l’excès d’information, par l’enveloppe technologique et ses déchets ? Comment vivre sans la création dans un système politique et économique global qui nous amène à perdre l’humanité ?
La solitude de personnages face au monde et à eux-même. Un point dans l’univers et tous les styles théâtraux qui passent par ce point, le non langage, le tragique, ciel et enfer, terre, mélodrame, les passions de l’homme, le quotidien et le basique, toutes les nécessités, la Commedia dell’ Arte, le clown, absurde, tragi-comique, le bouffon, périphérique, regards extérieurs, émotions, le néant, n’être personne, un point dans l’immensité du cosmos.
Dynamique du mouvement d’un moment de solitude
Que de Passage est un oeuvre picturale, une succession de peintures vivantes en évolution. Une pièce de théâtre physique ou la matière, les corps, les gestes, les états, les émotions et la musique, sont mis en mouvement.
J’ai travaillé la scénographie à partir de journaux, de bâches plastiques, cagettes, terre, peinture et pneus, ce qui a donné une esthétique en lien avec mon sujet.
Un grand drap de journal se dresse en devant de scène comme un mur, il est doublé d’un autre mur de plastique, un oeil derrière lequel se déroule presque toute l’action. Le public regarde des images voilées, il y a des choses que l’on ne voit pas, qui se confondent, qui se reflètent.
Pour représenter la dimension onirique de l’oeuvre, j’ai conçu un espace scénique en mutation. Les images, les matières et les personnages se métamorphosent, ils fusionnent d’un moment à l’autre. Des ponts visuels, sonores et d’action font le lien. Le décor accompagne l’évolution de l’oeuvre, ils se transforme à mesure qu’elle avance. Une musique en live donne le rythme de la ville où tout se superpose. Des textes surgissent comme la pensée ou les émotions, au moment le plus inespéré.
Les objets et les matières transcendent leur essence.
Nelson Estibill R.
Conception, écriture et mise en scène: Nelson Estibill.
Acteurs/ Sandrine Bounhoure, Karina Benziada, Didier Calleja, Chrystel Carpentier, Adeline Hocdet, Massimiliano Pasquesi, Bianca Ianuzzi… a compléter
Technicien et musiciens/ David Baudenon, Guillaume Rollinde … à compléter
